6 clés pour un logiciel sobre

Une équipe pluridisciplinaire au travail
15 janvier 2024
C′est quoi un logiciel sobre en 2024 ? Quelles sont les meilleures pratiques ? Eléments de réponse en six thèmes.
Plusieurs ordinateurs portables affichent des applications et sont branchés sur des prises sur la table de réunion

C’est quoi un logiciel sobre en 2024 ?

Comment procéder, quelles sont les meilleures pratiques ?

En d’autres termes, comment développer puis utiliser sobrement le logiciel, tout en assurant qu’il sera durable, c’est-à-dire qu’il pourra rendre service le plus longtemps et efficacement possible ?

 

Cela repose d’abord sur le choix des acteur.trice.s du projet, sur leur expertise, leurs valeurs et leur degré d’engagement au service de ce double objectif.

Ensuite, cela demande une démarche globale, qui couvre à la fois la conception/réalisation et l’utilisation du logiciel. Eléments clés de cette démarche, en 6 thèmes :

💰 VALEUR:

Le nord de la boussole c’est la valeur apportée. Depuis l’expression des besoins jusqu’à la mise en service, le focus doit être de discerner l’indispensable du secondaire, tout en recherchant l’effort minimal pour y parvenir, avec une méthodologie adaptée de définition, de conception et de réalisation.

 

🚤 PRODUCTIVITÉ

Elle est boostée par l’utilisation à chaque fois que c’est possible de briques logicielles soigneusement sélectionnées et éprouvées, et si possible libres de droits (open source). La mise en œuvre d’une architecture moderne d’application, notamment conteneurisée, libère également les développeurs d’une foule de contraintes et de tâches chronophages.

 

🕰 FIABILITÉ

À nouveau une architecture moderne est essentielle, par exemple en isolant les composants logiciels entre eux (conteneurisation). On peut aller plus loin grâce à un orchestrateur* qui va automatiser et fiabiliser nombre de tâches, et permettre par exemple une reprise sur erreur automatique. Enfin une autre clé est une supervision automatisée de la bonne santé de l’application.

🔧 MAINTENABILITÉ

La capacité de mettre à jour facilement l’application et son infrastructure doit se concevoir dès le démarrage du projet : l’automatisation réduira la difficulté et la durée des mises à jour, l’interruption et les risques d’erreurs liés aux interventions manuelles. A nouveau un orchestrateur peut assurer une maintenance efficace et légère, par exemple de façon progressive (“rolling update”).

📈 SCALABILITÉ

La facilité d’augmenter et également de réduire automatiquement les ressources informatiques (processeurs, mémoires, réseau…) en fonction du volume d’usage évite le surdimensionnement et les surcoûts associés, ou une expérience utilisateur dégradée. Cela requiert aussi une architecture moderne ainsi qu’une infrastructure avec orchestration.

🔓 SÉCURITÉ

Last but not least, une application ne peut être durable que si elle est conçue avec une architecture conçue pour la sécurité, isolant les composants entre eux, régulant finement les échanges et surveillant les éléments sensibles, grâce notamment à l’utilisation de modules spécialisés à l’état de l’art et régulièrement mis à jour.

A suivre : de nouveaux épisodes sur chacun de ces thèmes.

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(*) Webinage met en œuvre l’orchestrateur Kubernetes sur le cloud au choix du client, par exemple sur le cloud hyper-sécure de 3DS OUTSCALE.

 

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